Pour venger A.D.G.

1947-2004

Vient de paraître

Quelques idées [pas] trop tranquilles

Préface de Jean Bourdier – Prix : 12 € port compris – 48 pages – Format 12 x 18 cm. Sur commande auprès de l'Association Les Amis d'A.D.G., 2 rue d'Hauteville 75010 Paris (gratuit pour les adhérents à jour de cotisation : 20 € par an).

L’Association Les Amis d’A.D.G. a choisi cette année de réunir en volume les six chroniques qu’A.D.G. écrivit pour la très anticonformiste revue Item au milieu des années 1970. Fondée en 1976 par Philippe Héduy, l’éphémère revue, « trop intelligente pour vivre vieille », comme le dit Jean Bourdier dans la préface de ce recueil, cessera de paraître en 1978. Durant ces deux ans, A.D.G., livra six chroniques (sur la droite, l’ordre, la liberté, la patrie, la tradition et la religion), rédigées dans un style d’une légèreté qui contraste avec le sérieux de son propos. C’est qu’il n’était pas très facile d’être de droite dans ces années-là… « Eh bien voilà qu’il va me falloir réfléchir ! Peut-être même plusieurs minutes de suite ! Et il n’est pas exclu qu’on attende de moi des pensées, fulgurantes au mieux, intelligentes au pire. », écrit A.D.G. en préambule de sa première contribution au numéro consacré à la droite. Une facette méconnue du talent d’A.D.G., dont on découvre ici que l’œuvre ne se résume pas à ses romans policiers.

Kangouroad Movie

En librairie depuis le 9 avril 2009 – Prix : 6,50 € – 400 pages – Format poche. Editeur : Gallimard (Collection Folio Policier n° 544)

Présentation de l'éditeur :

Paddy O’Flaherty et Pickwick-Pickwick Kadigbaku sont deux gardiens de la barrière anti-dingos, dans le Grand Never-Nerver Land du Nord australien. L’un est un Blanc désenchanté, l’autre un énigmatique aborigène et, lorsqu’ils découvrent qu’un quintuple meurtre a été commis dans leur secteur, qu’on les en accuse et qu’ils ont contre eux la police du coin, une tribu en proie à toutes les tentations et un glacial gros propriétaire terrien, les deux hommes ne savent plus à quel kangourou se vouer. D’autant qu’une mystérieuse et ravissante routarde européenne se jette dans leurs bottes, que le désert ardent et ses phénomènes météorologiques s’en mêlent, que les gros camions s’envoient en l’air et qu’une créature échappée des pires cauchemars abos semble mener la danse au pays du Jamais-Jamais. Mais Paddy et Pickwick-Pickwick sont des rudes gars du bush et, compagnie minière ou tribu belliqueuse n’ont qu’à bien se tenir face à leur virile complicité…

"Sous la plume magistrale d'A.D.G., l'Australie, ce grand nulle part, devient l'Ultima Thulé des hommes libres et d'une nature dont les aberrations surréalistes sont un poème violent, joyeux et inoubliable.” (Jérôme Leroy) www.causeur.fr



Toujours en librairie

J'ai déjà donné

En librairie depuis le 12 novembre 2008 – Prix : 8,50 € – 286 pages – Format poche. Editeur : Actes Sud (Collection Babel Noir, numéro 22) ISBN 2742780203

Présentation de l'éditeur :

« Maître Paul Delcroix, ex-para, a appris le décès - en Nouvelle-Calédonie - de son vieil ami Djerbitskine, Machin pour les intimes. Quittant sa Touraine, il se rend là-bas où l'attend déjà donné..., manuscrit dans lequel Machin relate ses aventures depuis 1981, avant qu'il parte en exil: une suite acide de mensonges, de trahisons, de mises au point - notamment avec une droite extrême - imprégnée de nostalgie et d'amitié. Une lecture qui éclaire Paul Delcroix sur les agissements de son vieux compère et l'aide, peut-être, à comprendre les raisons de sa mort... Ce roman à double entrée promène ainsi le lecteur de Nouvelle-Calédonie en Touraine au gré des annotations et commentaires de l'avocat. Dans cette œuvre posthume, A.D.G. règle ses comptes avec Machin, personnage créé en 1971 dans Le Grand Môme, et signe, une fois de plus, un récit au style truculent, mêlant humour noir ravageur, argot, trivialité, calembours, néologismes et jeux de mots à une poésie indéniable. A déguster sans modération un verre de ouisquie à la main ! »

Papiers gommés

Chroniques parues dans Le Libre Journal de la France courtoise entre 1993 et 1995 sous le titre « Et c’est ainsi… ».. Une autre facette du talent d'A.D.G., dans la lignée d'Alexandre Vialatte. Un régal de drôlerie et de férocité. Malheureusement, certains passages ont dû être supprimés, en raison de lois votées depuis cette époque. Le Dilettante a jugé plus prudent de supprimer les passages posant problème. Leur emplacement est figuré en blanc, entre crochets, bien visibles, ce qui est finalement, une forme d'honnêteté, d'autant que le titre l'annonce clairement. Que l'on se rassure, il reste beaucoup de texte autour, et du bon !

Extrait de la préface signée Emmanuel Pierrat :

« Cher A.D.G.,

[Dans J’ai déjà donné…] j’ai recensé tous les spécialistes de l’indignation procédurière qui pouvaient s’en prendre encore à vous, même ad patres. […] J’ai récidivé pour le cru de cette année. J’ai lu vos chroniques, crayon de censeur en main. Le verdict est encore pire. […] Maquiller les noms ? Arranger vos phrases ? Les édulcorer ? L’exercice en devenait grotesque. Dominique Gaultier, le capitaine du Dilettante, a choisi d’afficher les couleurs ; en l’occurrence… le blanc. Vous vous souvenez sans doute de cette merveilleuse édition de Sexus d’Henry Miller : la censure officielle avait apposé des placards sur des paragraphes entiers, laissant en lieu et place de grands vides masquant la supposée pornographie du récit, et le rendant d’autant plus excitant. Eh bien, vous voilà érigé au même rang par le miracle moderne de l’autocensure, qui seule vous autorise à sortir à nouveau en librairie. »

Emmanuel Pierrat

On peut lire un extrait en le téléchargeant sur le site des Editions du Dilettante (voir notre page liens).

Aux éditions Le dilettante

En librairie depuis le 5 mai 2008 – Prix : 25,00 € – 320 pages – Grand Format : 14 x 20,50 cm

Résumé :

A.D.G. C’est comme on aime ou tel qu’on le souhaite : Auteur de Dommages Graves, Appliqué à Déconsidérer la Gauche, Avide De Gaudrioles, etc. Dont acte avec cette goûteuse rafale de chroniques qui nous parvient, posthume, signée par le grand homme et parue entre 1993 et 1996 dans Le Libre Journal de la France courtoise (sic, un pur bonheur). Alors prenez place, dégagez du temps (c’est copieux), nouez la serviette (ça tache), tenez bien les couverts (c’est charnu) et mangez lentement pour bien recracher les douilles (poil au...). Au fil de la dégustation, il vous sera causé des Fastes de la France socialiste, du pelvis de Balladur, du père croque-mort d’Ariel Gravement Dombasle, de la pollution de l’Everest, de la mise à mort des femmes girondes chez les Dowayo, de l’actualité fortéenne (et de ses variations), de Roger Hanin, etc. Las, notre homme avait l’encrier bastonnant et un goût marqué pour l’uppercut de plume. Alors pour éviter la rogne des lapidés et la hargne des compissés, on a blanchi le texte, servi caviardé de ses passages les plus dérapants. Question : pourquoi le caviar, qui est noir, sert-il à désigner la censure, qui laisse la page en blanc? Interrogation vialattienne (la grande houle qui porte ses pages) à laquelle aurait sûrement répondu cet Artiste en Dérapages Gondolants : entendez A.D.G.

"J'ai déjà donné..."

Toujours en librairie : le dernier polar inédit d'A.D.G.

j'ai déjà donné

En 1991, A.D.G. rêve d’un comebaque littéraire. Il veut à la fois achever un polar mettant un point final aux aventures de Machin commencées avec Le Grand Môme en 1977 et étonner son monde avec un roman noir australien. Intitulé J’ai déjà donné… le premier livre était resté inédit jusqu’à ce jour ; le deuxième, Kangouroad movie, a paru en 2003.

A.D.G., c’est un style : avalanche de trouvailles argotiques, calembours et néologismes, de personnages libres et truculents, antihéros et vrais pieds nickelés qui apparaissent dès son premier roman La Divine Surprise (1971). La parodie n’est jamais loin et bouscule les limites habituelles du polar.

 

 

 

Aux éditions Le dilettante

En librairie depuis le 4 mai 2007 – Prix : 19,50 € – 288 pages – Grand Format : 14 x 20,50 - EAN : 9782842631390

L’ultime roman d’A.D.G, une voix singulière dans le polar français, qui remet en scène tous ses personnages de la « Série Noire » avec la Touraine et la Nouvelle-Calédonie pour cadre. Ce livre-testament a été écrit en 1984 et terminé quelques mois avant la disparition de l’auteur en 2004.

« Il est indubitable que tout instrument électrique plongé dans un liquide où est immergé un corps humain provoque une électrocution carabinée, c’est même un principe d’archi-merdre absolu. »

Encore en librairie

Pour venger A.D.G.

Documents et témoignages

Lorsque nous avons voulu préparer un petit hommage pour Alain Fournier (dit A.D.G.), l’exégèse docte et sorbonnarde de l’animal n’était pas encore venue. Il nous est apparu qu’il fallait donner la parole aux copains du copain sans essayer de découper le bonhomme en tranches. Car l’A.D.G. était entier, l’ami, l’écrivain et l’homme de conviction voisinant sans problème aucun dans cette boule d’humour.

On s’étonnera peut-être, pour ceux qui ne nous connaissent pas, de la présence un peu excessive de l’élixir de Noë dans cette évocation. Elle frise loin de la « fillette », plutôt vers le jéroboam. Ce n’est pas un hasard et il suffira pour se justifier de se rappeler la sentence du célèbre « philosophe » auvergnat : « Le zinc est le meilleur conducteur de chaleur humaine ».

Le génie d’A.D.G., outre un vocabulaire fabuleux, c’est un poudingue d’Albert Simonin, un zeste d’Ange Bastiani révisé par Bob Giraud modifié Bobby Lapointe. Il y a pire comme parrains. D’ailleurs, les hommages de la presse et ceux des amis d’A.D.G. qui composent ce livre portent encore la marque conjuguée de l’admiration et de l’affection.

Prenez-les sans pincettes, lisez-les sans œillères, j’allais dire : buvez-les sans bouchon. Comme nous le faisions ensemble sans façons, au Père Tranquille ou Chez Denise.

Jean-Baptiste Chaumeil

 

114 pages, 16,5 € + port 2 €.

 

Editions Godefroy de Bouillon, 40 rue de la Croix-Nivert, 75015 Paris.

 

 




Généré par Pluxml preview 0.3.1 en 0.002s | Admin
Webmastering by ICS, skin by Kloobik, repeint par le Typographiste.