« C’était encore notre manie de jouer les Hussards : entre l’élitisme et l’éthylisme, plus très jeunes gens de trente-cinq ans, nous avions choisi le cynisme morbide de ceux qui sont condamnés par la massification. Vilain mot qui commence comme massicot et finit comme dissection mais bref, nous étions de droite rien que pour emmerder le monde qui d’ailleurs d’en fichait. » (Pour venger pépère, Gallimard, 1980.)
Entre 1971 et 1981, A.D.G. né à Tours en 1947 est devenu en une dizaine de romans l’un des maîtres du polar français à contre courant de la vulgate progressiste alors en vigueur. Adorant la provocation et l’autodérision A.D.G. se considérait plutôt comme un anarchiste de droite, y compris dans ses romans.
Lire : l'homme aux cinq vies
Lundi 26 mars 2007 | parcours
Autun (en emporte le vent)
On ne va pas vous vanter toutes les beautés touristico-historiques de la capitale des Éduens (vestiges gallo-romains, cathédrale du XIe siècle, plus vieil évêché de France et le toutime) ça pourrait inciter des malfaisants, genre tour-opérateur, à détourner les clubs du troisième âge de l’escalade du Mont Saint-Michel. Les baveux, on préfère les savoir au loin, en réciprocité devant une omelette de la Mère Poulard plutôt qu’ici, forçant le staccato dans le quadrille des dentiers, au restaurant de la Tête noire (3, rue de l’Arquebuse). Pour conclure ce volet culturel, on retiendra que le véritable fondateur d’Autun se nommait Auguste, ce qui éclaire en partie la raison pour laquelle le prince de cette ville, est toujours un enfant (de troupe).
Lire : Itinéraire Adégesque
Lundi 26 mars 2007 | parcours
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Vendredi 30 mars 2007 | parcours